Les tortues de France métropolitaine

Le groupe des tortues est l’un des groupe de reptiles les plus anciens. L’ordre des Testudinae contient aujourd’hui environ 300 espèces. Il faut savoir qu’en France, à l’état sauvage, vous pouvez retrouvés 4 principales espèces de tortues. Il y a une tortue terrestre et trois tortues palustres (c’est-à-dire que ce sont des tortues qui vivent dans l’eau douce).

La tortue d’Hermann, Testudo hermanni (tortue terrestre)

La tortue d’Hermann est présente principalement dans le sud de la France et en corse. Vous pourrez l’observer du mois de mars jusqu’à novembre, dans des habitats typique du littorale méditerranéen. En dehors de cette période, la tortue sera en hivernation, caché au pied d’un buisson par exemple.

Comme la plupart des espèces de tortues, la tortue d’Hermann se nourrit principalement de plantes herbacées ou de graminées.

C’est une tortue qui peut vivre une quarantaine d’années dans la nature, cependant, lorsque cette dernière vit en captivité, elle peut vivre jusqu’à cent ans.

En France, malheureusement, la tortue d’Hermann est considérée comme ayant un risque très élevée d’extinction à l’état sauvage (Statut UICN = En danger). cela est du en majoritairement à cause de la dégradation et de la disparition de son habitat (avec, par exemple l’extension de l’urbanisation).

La cistude d’Europe, Emys orbicularis (tortue palustre)

La cistude d’Europe est une tortue majoritairement aquatique (d’eau douce) que l’on peut rencontrer dans la moitié sud de la France. Cette tortue peut vivre facilement une cinquantaines d’années à l’état sauvage.

Elle colonise des habitats variables, on peut par exemple la retrouver dans des marais, des étangs, des rivières lente, ou même dans des tourbières. Elle est souvent observer au soleil, sur des bois morts à proximité de l’eau ou dans l’eau. Elle est active principalement de mars à octobre.

Attention, bien que la cistude d’Europe soit actuellement disponible en vente libre, il s’agit d’une espèce strictement protégée en France depuis l’arrêté du 24 avril 1979. Il est, par conséquent, interdit de la prélevée dans son habitat naturel ! Les spécimens qui sont disponibles à la vente sont nés en captivité.

A savoir : comme c’est le cas chez d’autres espèces de reptiles, la température d’incubation des œufs joue un rôle important dans la détermination du sexe du futur bébé tortue. En effet, en dessous de 28°C on obtiendras majoritairement des mâles et au dessus de 29°C on obtiendra des femelles ! Entre les deux température, il y aura presque autant de femelles que de mâles.

La tortue de Floride, Trachemys scripta (tortue palustre)

La tortue de Floride, également appelé Trachémyde écrite, est une espèce originaire du sud des états-unis qui a été introduite en France métropolitaine. C’est une tortue facilement identifiable grâce aux taches rouges qu’elle possède sur ses tempes. Sa longévité serait d’environ 30 ans à l’état naturelle.

Étant considérée comme étant une tortue envahissante, il n’est plus possible d’en adopter en vente libre. Pour pouvoir en posséder chez soi, il faut donc être titulaire d’un certificat de capacité et d’une autorisation particulière.

Elle vit dans de nombreux habitats aquatiques au eaux calmes. C’est une tortue d’eau douce qui est omnivore, c’est-à-dire qu’elle peut manger des végétaux mais également des poissons, des insectes et d’autres animaux. Avec une carapace pouvant atteindre les 30 cm, cette dernière est bien plus grande que les deux espèces précédemment décrites.

L’emyde lépreuse, Mauremys leprosa (tortue palustre)

L’Emyde lépreuse est une tortue appartenant à la famille des Geoemydidae. Ici encore il s’agit d’une tortue d’eau douce omnivore, mais également et surtout opportuniste, c’est-à-dire qu’elle s’adapte bien aux conditions de vie variées . Son statut UICN en France est « En danger », en effet la population Française est très localisée et fragmentée.

On retrouve des populations de cette espèce quasiment uniquement dans la région Languedoc Roussillon.

Il faut savoir qu’en France, comme dans toute l’Europe, le commerce des spécimens issus du milieu naturel est interdit.

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