Les questions que l’on me pose le plus souvent

Comment réagirez-vous si quelqu’un vous dis qu’il a des serpents chez lui ? Vous aurez sûrement plusieurs questions à lui poser. Alors voilà dans cet article une liste des questions que l’on me pose le plus souvent, ainsi que les réponses que je donne.

1 : « Mais ce n’est pas dangereux ? »

Non pas du tout. Il faut savoir qu’aucun serpent n’est réellement dangereux. Il faut simplement apprendre à les connaître, il faut savoir comment bien les manipuler et bien les approcher, avec respect. Un serpent ne mordra jamais sans raison. Si cela vous arrive, l’erreur vient sûrement de vous, je vous invite à essayer de comprendre pourquoi a-t-il bien pu-vous mordre ? Par exemple, si vous avez manipulé une souris ou un rat avant ou bien si votre serpent avait simplement faim. Mais encore, cela pourrait être une morsure défensive si votre animal s’est senti en danger, ou bien si vous ne manipuler pas correctement, sans lui fournir deux points d’appuis, etc.

De plus, les serpents en vente libre que la plupart des personnes possèdent à la maison, sont non venimeux. La morsure pourra faire plus ou moins mal selon l’espèce, mais ne présentera globalement aucun risque pour votre santé.

Remarque : faire attention tout de même à bien se désinfecter les mains avant de manipuler un serpent. En effet, ces derniers sont porteurs sains de bactéries comme la salmonelle (bactérie responsable de la salmonellose). Le risque d’infection serait plus important pour les enfants en bas âge notamment.

2 : « Est-ce qu’il faut des autorisations particulières, des papiers ? »

Cela dépend des espèces voulues. Pour certaines espèces comme la célèbre Pantherophis guttatus (serpent des blés), en dessous de 25 individus, que ce soit des juvéniles ou des adultes, il ne faut pas de certificat de capacité, ni d’autorisation particulière. Il faut seulement un certificat de cession que le vendeur vous aura fourni lors de l’adoption. Ce dernier pourrait vous être réclamé lors d’une inspection de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations).

Mais pour un python regius par exemple, bien qu’en dessous de 25 individus, le CDC ne soit pas obligatoire, il sera tout de même nécessaire de pucé votre python et de faire l’identification à l’IFAP (identification de la faune sauvage protégée).

Tandis que pour des espèces venimeuses, il faudra avoir des autorisations bien spécifiques ainsi que le certificat de capacité prévu pour cette détention.

3 : « Et tu leur donnes quoi à manger ? » 

Ici encore, cela va dépendre des espèces détenus. Mais généralement, ce sont des rats ou des souris préalablement décongelés. Les serpents sont des animaux carnivores, dans la nature, ils se nourrissent de divers types d’animaux comme des rongeurs, des grenouilles, des oiseaux, etc.

Cependant, pour les personnes qui veulent un serpent, mais à qui donner une souris poserait problème, il existe des serpent, comme ceux du genre Dasypeltis, qui ont la particularité de se nourrir d’œufs.

4 : « Pourquoi tu ne leur donnes pas des souris vivantes directement ? »

Parce que, si mon serpent n’a pas faim, il ne va pas manger sa proie. Ainsi, la souris risque un stress très important et peut dans certains cas s’attaquer au serpent. Cela causerait de graves blessures.

De plus, j’aime bien tous les animaux, donc il serait, je pense, difficile pour moi de voir mes serpents attaquer une souris vivante, bien que ce soit un comportement naturel.

5 : « Tu les sors du terrarium parfois ? »

Oui de temps en temps afin de les habituer à la manipulation. Cependant, il ne faut pas oublier que votre serpent ne ressentira pas d’affection envers vous, que vous le manipulez ou non il s’en fiche. Et les manipulations qui ne seraient pas suffisamment espacées ou effectuer quand il ne le faut pas, peuvent générer du stress important chez votre animal. Les serpents ne seront jamais des animaux domestiques, gardez en tête que ce sont des animaux sauvage. Il ne sont donc pas chez vous pour se faire caresser et préfères généralement qu’on les laisse tranquilles.

6 : « Est-ce-qu’il te reconnaît ? »

Non, jusqu’à maintenant, aucune étude scientifique a réussi à prouver une quelconque reconnaissance d’un serpent en vers son propriétaire. Il ne ressentira aucune affection pour vous contrairement à un chien ou un chat.

7 : « Pourquoi tu ne mets pas les deux serpents ensemble ? »

Premièrement, il s’agit de deux espères complètement différentes. Ensuite, les serpents sont des animaux solitaires, hors les périodes de reproduction, ils ne ressentiront pas le besoin d’être avec leurs congénères et avoir de la compagnie. Pour que la cohabitation se passe bien avec deux individus d’une même espèce, il y a certaines conditions à respecter et il y aura toujours un risque.

8 : « C’est quoi l’intérêt d’avoir un serpent ? »

Attention, il s’agit (comme dans tous mes autres articles) de mon avis personnel. Je trouve que les reptiles sont des animaux qui sont très intéressant à observer, leur comportement que ce soit dans leur environnement naturel ou même en captivité, m’intrigue beaucoup. Je trouve également que les reptiles et en particulier les serpents, sont des animaux victimes de notre méconnaissance, beaucoup de personnes manquent de recul pour comprendre que ce sont des animaux comme les autres, et qui méritent de vivre en paix. C’est-à-dire sans que l’être humain viennent, encore une fois, s’en occuper et les jugés anormalement si ce n’est pas les détruire.

9 : « Comment cela t’est venu à l’idée d’adopter des serpents ? »

Ma passion à réellement commencer en 2017, en regardant une vidéo de quelqu’un qui essayait de combattre sa peur pour les serpents. Je me suis rendu compte que je ne connaissais rien du tout de ces animaux. Beaucoup d’informations (Comme : tous les serpents ne sont pas venimeux, et pas dangereux.) m’ont surprise. Ma curiosité a fait que j’ai voulu en savoir un peu plus, puis beaucoup plus et depuis, je n’ai jamais arrêté d’en apprendre davantage. Début 2019 après deux ans de recherche sur les espèces que l’on trouve en captivité et de négociation, j’ai enfin pu avoir mon premier serpent. Mais en réalité, sans m’en rendre compte, j’étais déjà un peu dans la terrariophilie depuis petite, plus jeune, j’avais un élevage de phasmes que j’aimais beaucoup. En effet, la terrariophilie ce n’est pas seulement s’intéresser aux serpents et aux lézards, mais également aux insectes, isopodes, etc. (Définition de Wikipédia : La terrariophilie consiste à maintenir, voire à faire se reproduire, certaines espèces animales et/ou végétales en imitant leur biome dans un espace appelé terrarium ou vivarium, de taille adaptée à l’espèce. )

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